ActualitésLa cheffe de service des dispositifs Ad Hoc et SAMIF Chiffaou AYOUBA et l’administrateur Ad Hoc Anli SOUFFIANI, au micro de matin première.
Le 26 février 2018
Le mercredi 23 février 2018, la cheffe de service des services SAMIF et Ad Hoc, Chiffaou AYOUBA, et Anli SOUFFIANI, Administrateur Ad Hoc, étaient les invités de Matin 1ère sur la radio Mayotte première.
Créé en 2010 pour représenter les mineurs victimes de faits graves(viols / agressions sexuelles / coups et blessures …) commis volontairement ou non à leur encontre. L’administrateur ad hoc est désigné dans le cadre de procédures judiciaires civiles ou pénales. Il intervient pour représenter juridiquement le mineur qui n’en n’a pas la capacité, lorsque la défense et la protection des intérêts des mineurs ne paraissent pas pouvoir être assurées par leurs représentants légaux (ou par l’un d’entre eux) en raison de l’indifférence, de conflits d’intérêts, de défaillance, ou lorsque ces derniers sont dans l’impossibilité de la garantir (disparition, éloignement).
L’objectif est d’évaluer les préjudices afin de bien expliquer la situation aux avocats et magistrats pour que les victimes puissent être indémnisées.
En 2016, 209 mineurs ont été représentées, et grâce à la présence, d’une psychologue, les mineurs peuvent être accompagnés psychologiquement si nécessaire afin d’éviter le choc et l’isolement. A Mayotte, beaucoup d’enfants subissent des actes grave mais n’en parlent pas à leurs proches puisque ce sont des sujets très sensibles sur le territoire. Le temps que l’entourage soit au courant, il est souvent trop tard. Les victimes ou même les familles préfèrent garder le silence pour ne pas être pointées du doigt et ainsi, préserver les liens familiaux.
Il est vrai que la procédure peut parfois prendre beaucoup de temps mais il est essentiel de saisir la justice et changer les mentalités, d’être à l’écoute de l’enfant et le soutenir. Réécoutez en intégralité l’interview : Matin 1ère ici Plus d’information sur le service Ad Hoc: Cliquez Ici